V3C sortie route & VTT au Ventoux du 17 mai 2008

Un petit compte-rendu humoristique  de notre sortie dans le VENTOUX samedi 17 mai.


Samedi 17 mai 6h30 à CALAS, départ pour le mont VENTOUX, le ciel est gris, les nuages menaçants mais nous sommes déterminés à en découdre avec cette montagne.
Les participants sont au nombre de 23; 12 vététistes et 11 routards que nous retrouverons pour le repas de midi.
L'organisateur de cette sortie n'est autre que notre ami CHRISTIAN et de ses potes pompiers à BEDOIN au pied du VENTOUX.
Le rdv est fixé à 8h00 à la caserne de BEDOIN ou un officier ( lieut. ) accueil la troupe et nous annonce que le guide est souffrant, nous devrons donc faire sans lui.
Il propose de se poster avec son 4x4 aux principales intersections du parcours, ce qu'il à fait avec une ponctualité digne d'un chrono suisse.
Nous arrivons à la caserne vers 8h20 ou un camion à plateau de la mairie attend pour charger les vtt, les pilotes eux prendront place dans un fourgon et le 4x4 des pompiers.
La température à BEDOIN est de 16° à 310 mètres d'altitude, le ciel est gris,les nuages bas,le vent nul, mais nous ne voyons absolument pas le géant que nous devons dévaler!!.
LUCHO et HENRI sont inquiets mais le reste de la troupe est motivée à donf.
Nous commençons l'ascension en 4x4 par la route bien sur et à chaque épingles nous grimpons un peu plus et la visibilité décroît très vite si bien qu'une fois  au sommet, cette dernière est quasiment nulle!!.
Au sommet, 1900 m, tout le monde dehors! et là, nous sommes saisis par le vent qui souffle à 60 km/h et la température est de 6°!!.
LUCHO n'en croit pas ses yeux et dit :(( yé né veux pas descendre de la voitoure, il fait trop froid et ye ne vois rien )).
Nous déchargeons les vtt à vitesse grand V car le froid et le vent nous tétanisent, j'ai déjà du givre sur mon coupe vent!.
Mais, le départ ce fait par un méga pierrier glissant à souhait que nous passons avec difficultés, nous restons groupés car la visi est nulle ce qui va entraîner une erreur d'aiguillage sans conséquence heureusement.
Passé le pierrier, le chemin devient plus accessible mais glissant, avec racines et cailloux fuyants sous les roues.
Nous arrivons au CHALET REYNARD 1600 m pour faire un point avec le lieut. qui nous réoriente sur le bon chemin.
Cette fois, c'est parti, nous plongeons dans la combe sombre et humide pour 35 km de descente technique et éprouvante pour l'organisme et les machines.
La bande des 4, THIERRY, les 2 MICHEL et moi même pouvons lâcher les freins pendant au moins 3 km jusqu'à la prochaine intersection salvatrice pour la tête et les bras et commenter les divers passages chauds en attendant l'arrivée du reste de la troupe qui descend prudemment.
Le 2è tronçon de la combe représente la quintessence du plaisir sur un vtt :(( imagine lecteur, toi qui lis ces lignes en bavant d'envie et de plaisir, un single track en sous bois avec juste ce qu'il faut d'humidité, de racines, de gros tas de feuilles, de la mousse et des odeurs enivrantes et pour parachever le tableau, des " gros" balourds dont tu vois seulement le fondement car tu es trop léger sur tes appuis pour coller au train d'enfer de ces 3 gugus, c'est vraiment trop bon n'est-ce pas lecteur??))
Nous arrivons dans une clairière ou se trouve une petite fontaine dans un cadre bucolique qui incite à la pause, boire et manger s'avère nécessaire même en descente car les calories brûlent très vite.
Nous discutons et mangeons quand un rayon de lumière "divine"? salue l'arrivée de nos compagnons d'aventure qui suent sang et eau car le dénivelé est important voir imposant à certains endroits qu'il faut passer sans état d'âme et encore moins de freins.
CLAUDE, sourire aux lèvres prend son appareil photo pour immortaliser l'instant, nous sommes tous heureux d'être là, certains plus que d'autres mais dans l'ensemble, tout est positif sauf le dénivelé ( gag ).
Nous repartons vers le prochain lieu de rdv, une autre clairière ou 2 chemins sont possibles, le lieut. dissipera donc tout risques d'erreurs.
Nous discutons un long moment avec lui car DANIEL à crevé, enfin son pneu pour être plus précis car sinon l'inhumation se faisait sur place, pas question de faire foirer la sortie ( séquence nécro ).
Ceci fait, nous entamons la dernière section ou SARKO et ses sbires devraient installer des radars car là, c'est la folie, la déraison totale, la tentation permanente, le pousse aux crimes pour les agités du bulbe, les évadés du bocal ou tout simplement ceux qui ondulent de la soucoupe,:(( tu as compris lecteur, ou dois-je mettre les sous titres ?? )).
J'explique pour les réfractaires et les absents, le dernier tronçon devrait être remboursé par la sécu car les bienfaits sont nombreux et revigorants pour le moral bref une thérapie à lui tout seul.
:(( Eh bien !! oui lecteur, nous avons bafoués les lois de la république, 48 km/h !! en pointe dans la combe, c'est le comble; adepte de la magie noire, du vaudou et des drogues illicites, rejoins nous et tu connaîtras le NIRVANA, la lévitation sur deux roues, la jouissance sans les MST, l'ébriété sans l'alcool, la folie sans la camisole, les joies de la vie en couple tout seul, un état tel que les freins deviennent de bêtes accessoires aussi inutiles qu'encombrants ( dixit MICHEL ) , alors tu es toujours du même avis??)).
Bon, c'est pas tout, mais il fait faim, nous arrivons à BEDOIN et j'ai l'estomac dans les talons, non pas à cause des vibrations mais parce qu'il est midi.
Nous rentrons les vélos dans la caserne à l'invitation du lieut. et prenons même une douche bienfaitrice.
Le restaurant se trouve à 30 mètres de la caserne, nous passons à table dans la foulée ou nous dégustons de bons petits plats en compagnie des routards forts sympathiques dans une ambiance conviviale.
CHRISTIAN, qui avait annoncé la pluie pour 14h +/- passe maintenant pour un GRAND GOUROU car, à 13h40, le liquide salvateur dégringole du ciel,!! science ou sorcellerie ?? seul truc le sait.
Cette journée est et restera mémorable pour moi, j'espère aussi pour tout le monde ( je voulais dire dans les annales mais certains esprits tordus et taquins risquent de déformer mes propos même s'il est vrai que le fondement à souffert aussi).

AMICALEMENT ET HUMORISTIQUEMENT

LUDOVIC